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quand elle est épousée avec des révoltes et des envolées vers le désir et l’insaisissable. Il sent cela, baigné par les souvenirs d’hier et les visions que lui proposent les jours évanouis. Cette atmosphère neuve le fait frissonner : l’illusion de la liberté, quelle grande chose, et dans une âme amère, presque détachée ! Les livres ! C’est encore de la littérature, de la poussière, une vie artificielle ou sublime. Et le printemps qui n’a pas abouti et fut, tout de suite, si vieux ! Faust, étouffe ton cri ; oui, la réalité que tu croyais fuir te réenveloppe, elle te choisit encore victime. Que sert de t’étonner et, peut-être de paraître surpris ? Crois-tu donc que ton destin soit différent des autres et la vie n’est-elle pas une longue soumission forcée à

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