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moi ! Je voyais l’amitié, la gloire, l’amour m’enchaîner de leurs triples liens de fleurs ; mais le ciel n’a point voulu que tant de biens fussent à la fois le partage d’une simple mortelle : je dois me soumettre à ses lois. Voici le portrait qui me fut donné par le duc, à l’instant de sa mort : veuillez le faire rendre, le plus tôt possible, à M. de Lamerville, avec les tableaux de famille qu’il réclame. Quant à ce funeste héritage qu’on m’abandonne si facilement, ne m’approuverez-vous pas de le remettre à celui qui avait plus de droit que moi d’en jouir. — Gardez-vous bien de cet acte public de désintéressement, on pourrait soupçonner qu’il a pour objet d’engager le général à céder aux