Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 2.djvu/87

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 84 )

mait à recevoir que les personnes très-riches. Mais Rosine ayant su, dès en arrivant à l’hôtel, que le général y demeurait, la marquise resta, malgré la mauvaise humeur de l’hôtesse et le prix exorbitant de son appartement.

Il y avait dans cet hôtel un vaste sallon, où plusieurs tables de jeu étaient toujours dressées. On y trouvait une bibliothèque composée de tous les ouvrages nouveaux et de tous les papiers publics. Ce sallon était occupé depuis le matin jusqu’au soir, tant par les locataires de l’hôtel, que par les personnes qui venaient les visiter. M. de Lamerville y passait une grande partie de ses jour-