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leur, et sortit. La jeune comtesse se précipita sur ses pas. La marquise, touchée des discours, des caresses de son amie, ne lui déguisa rien. Je respire, dit la comtesse, M. de Lamerville est libre ; l’unique obstacle qui vous sépare tient à un injuste préjugé ; il faut travailler à le vaincre. — Eh ! comment y parvenir ? — Je ne le sais pas encore, mais enfin cela ne doit pas être impossible.

La marquise, un peu soulagée par l’entretien qu’elle venait d’avoir avec la comtesse, revint plus calme dans le sallon où Mr. D. venait d’entrer. Cette soirée était celle des incidens. Mr. D. ouvrit le journal ; il contenait le récit d’une bataille dans laquelle M. de Lamerville avait eu deux chevaux