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Madame, il n’y a de bonheur que dans le mariage. — Vous croyez, Georgette ? — J’en suis certaine : aussi je donnerais tout au monde pour voir Madame devenir l’épouse d’un beau Monsieur qui l’aimerait comme mon Henry m’aime, et qui la rendrait mère d’une belle petite fille, qui serait aussi bienfaisante qu’elle. Comme je me réjouirais de cet événement ! surtout si je pouvais avoir l’honneur d’être la nourrice choisie par Madame. La naïve Georgette déchirait innocemment le cœur de madame de Simiane. Elle fit servir le déjeûner à la paysanne et au vieil Ambroise ; mais elle ne put prendre sur elle d’y assister : elle laissa à mademoiselle de Waldemar le soin de