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quise politesse. Dès que le jour parut, elle prit ses pinceaux, et parvint, sans beaucoup d’efforts, à reproduire de mémoire les traits de son amant. Oh ! pourra-t-elle se décider à ne pas vivre pour lui, maintenant qu’elle a connu la tendre expression de son regard, la grâce de son sourire, le charme de sa voix.

M. de Lamerville avait été plus que contrarié de la malice de Florestine ; dans l’humeur qu’il en avait conçue, il lui avait dit quelques vérités dures, mais elle tint bon, et ne cessa de l’obséder que quand elle fut certaine que la femme qu’il désirait de retrouver était partie du bal.

Jamais Amador n’avait reçu