Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 2.djvu/190

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 185 )

cie. Hélas ! que ne puis-je me tromper encore ! — Il n’en est pas besoin, dit Amador avec feu en se précipitant à genoux auprès du lit de la marquise. Femme adorée ! consens à mon bonheur ; il dépend en entier de toi, de madame de Simiane ! Anaïs fit un geste de surprise et de doute. — Bannis un soupçon qui nous offense tous deux, continua le général. C’est devant ce respectable ami, devant ton second père, que je réclame ta main : mon amour, mon repentir m’en rendent digne. Exauce les derniers vœux de mon oncle, sois à moi pour la vie.

Anaïs doutait encore ; la comtesse entra, et fit le récit exact de ce qui s’était passé depuis le mo-