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rapports avec madame de Simiane ; mais vous ignorez où ils se sont bornés. Il raconta à la marquise ce qu’elle ne savait que trop bien ; puis ajouta : J’ai satisfait, autant que je l’ai pu, aux dernières volontés de mon oncle, en ne balançant point d’assurer son héritage à celle qui était devenue ma rivale dans son cœur. Jugez combien je me félicite de m’être affranchi d’un lien qui, d’après mes principes, n’aurait jamais pu me rendre heureux, aujourd’hui que j’entrevois l’espoir de jouir de la plus haute félicité à laquelle un homme puisse atteindre. Ne trompez pas cet espoir, consentez à partager mon sort.

La situation de la marquise était horrible ; elle cacha sa tête dans