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ce, simple, modeste, qui conserve les goûts de son sexe, à la femme qui a la folle vanité de rivaliser avec la nôtre. Quel charme ne trouvai-je pas à faire sentir les beautés de nos grands écrivains, à madame de Senneterre, comme je jouis de son étonnement, lorsque je lui découvre toutes les richesses de cette mine féconde, où l’on peut fouiller sans cesse sans jamais l’épuiser. L’admiration que madame de Senneterre éprouve pour nos illustres auteurs, est mon ouvrage. Est-ce madame de Simiane qui daignerait former son opinion sur la mienne ? Est-ce elle qui n’aurait pas encore aimé ? Est-ce elle, enfin, qui se contenterait de