Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/175

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 171 )

Peut-être, pensai-je, Florestine n’est-elle pas aussi coupable que je l’ai cru. Si je me fusse conduit avec plus de modération, peut-être aurais-je pu la ramener à moi ; son cœur ne s’est peut-être pas engagé sans retour. Je me rappelai chacune des paroles, chacun des mouvemens qui lui étaient échappés, et l’amour m’aveuglait au point que ce qui devait me confirmer mon malheur, fit naître en moi un rayon d’espérance. Je l’embrassai avec transport, et je retournai chez madame de Rostange, dans le projet d’avoir avec elle une explication tranquille.

Madame de Las-Casas ne voulait pas me laisser entrer chez sa fille. J’insistai, en lui jurant de