Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 1.djvu/169

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 165 )

et j’arrivai dans cette ville à dix heures du matin ; je ne me donnai que le temps de passer un habit décent, et courus chez madame de Rostange ; je la trouvai assise dans son boudoir, vêtue d’une robe du matin très-galante ; à ses côtés était le général de Lamerville. — Le général de Lamerville ! prononça madame de Simiane en changeant de couleur. — Lui-même ; le connaîtriez-vous ? — Nullement, mais j’en ai beaucoup entendu parler. — Oh ! cela ne m’étonne pas, c’est le héros à la mode. — Anaïs soupira, le comte reprit : Florestine voulut en vain se lever à mon approche, elle retomba tremblante sur son siége. Vous ne m’attendiez pas,