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ments importants à des suppléants qui les remplacent dans leurs comtés, pendant qu’ils vivent en grands seigneurs dans leurs manoirs ou en longs voyages dans leurs colonies. On comprend donc que le législateur n’ait pas adopté un système de progression dans l’impôt, puisque les possesseurs de grandes fortunes se trouvent ainsi chargés de dépenses importantes. Il s’est borné à une exemption absolue de l’impôt sur les revenus inférieurs à 4.000 francs.