Page:Dufay - L’Impôt Progressif en France,1905.djvu/50

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ÉTATS REVENU SUR
2.000 4.000 40.000 400.000 4.000.000
Neuchatel
259    » 538 5.560 55.980 559.800
Bâle, ville
75    » 281 4.865 55.025 550.250
Berne
390    » 595 3.990 79.990 799.900
Zurich
448    » 996 14.612 155.012 1.550.120
Genève
52    « 164 3.197 31.097 316.970
Argovie
355    » 400 13.243 50.019 500.190
France
96    » 191 4.131 60.331 958.250[1]
Angleterre
»    » » 2.320 23.200 232.000
Prusse
27  50 67 1.650 20.000
Hollande
60    » 160 1.787 17.875
Autriche
125    » 500 4.200 19.480
Italie
160    » 400 4.000 40.000
  1. Il y a lieu de faire observer, en ce qui concerne la France :

    1o Que, dans ces calculs, l’impôt est basé sur le chiffre du revenu resté imposable, après déduction de la part du revenu exempte d’y contribuer. — 2o Que les impôts indiqués ci-dessus sont calculés sur le chiffre de revenus provenant d’un capital et qu’ils seraient diminués d’environ moitié si le revenu était dû à l’industrie ou au travail suivant certaines législations. — 3o Enfin que les chiffres ci-dessus remplacent d’autres impôts dont le total, produit par des impôts compliqués et coûteux est, dans la plupart des cas, supérieur à ces chiffres.

    En ce qui concerne les autres États :

    Que l’impôt sur le revenu, chez plusieurs, frappe les traitements des fonctionnaires et les rentes sur l’État et même d’une manière plus lourde quelquefois que les autres revenus.