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Critique de M. Rouxel.





Le Journal des économistes, a bien voulu rendre compte de ma modeste brochure dans son bulletin du 15 mai 1905.

Loin de désapprouver la critique de nos impôts actuels il estime que j’aurais pu la pousser plus loin ; les réserves portent sur la partie théorique.

Je ne dirai pas, ajoute M. Rouxel, l’auteur bienveillant de cet article, que l’impôt sur le revenu, même progressif, soit plus mauvais que les autres. Les moins mauvais sont ceux qui existent depuis longtemps et qui ont achevé toutes leurs incidences et répercussions. En tout cas, pour améliorer ceux-ci, le moment propice n’est pas une période de déficit, mais d’excédent. Or, je crains bien que l’ère des excédents n’arrive jamais, étant admis les principes de M. Dufay sur le rôle de l’État et de l’impôt : maintenir l’égalité entre les hommes.

Ici, une explication est nécessaire. En ce qui concerne les incidences et répercussions de nos impôts