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Juif qu’il ne voit pas et qui, par la banque et la spéculation, est infiniment plus maître du patron, que le patron ne l’est de l’ouvrier. Le patron est bon ou mauvais ; mais il n’est pas mauvais forcément, parce qu’il est patron, c’est un travailleur lui aussi. Le véritable ennemi, c’est la puissance cachée, la force anonyme, la finance juive. Au lieu d’incendier les usines, l’ouvrier révolté, s’il était logique, marcherait plutôt contre les banques israélites.

 

Les socialistes, les Karl Marx et autres ont désigné comme l’ennemi la machine alors que la machine n’a fait que soulager l’ouvrier. L’ennemi, c’est l’argent aux mains de l’usure, de la spéculation et de l’agiotage.

 

Les ouvriers ne doivent pas lutter contre le machinisme, contre la science, contre la propriété ; ils doivent au contraire conquérir la propriété. — Tant qu’un homme n’a rien il est esclave, et ceux qui le mènent contre le capital et contre la propriété méritent la flétrissure définitive.

 

Si les ouvriers doivent conquérir la propriété, comme le dit excellemment M. Drumont, et comme l’ont dit auparavant tous les grands écrivains, Montesquieu, Lamennais, Chateaubriand, comment peuvent-ils le faire si les charges publiques prélèvent sur leur salaire le peu qui leur reste après cet autre prélèvement, l’usure ? Aussi, voyons-nous aujourd’hui nos législateurs et nos économistes fort