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Je crois que l’impôt, progressif dans une juste mesure, mettrait un frein salutaire à l’insatiable avidité de certains hommes, ce qui serait un bon résultat. Et, d’un autre côté, en dégrevant le travail et la petite propriété, en créant comme ailleurs, la vie à bon marché, les travailleurs réaliseraient plus facilement un petit capital et s’attacheraient davantage au pays qui leur fournirait ainsi une existence plus facile ; c’est malheureusement le contraire qui se pro duit aujourd’hui. Tout est cher parce que tout est imposé.