Page:Dufay - L’Impôt Progressif en France,1905.djvu/266

Cette page a été validée par deux contributeurs.

grosses fortunes mobilières sont connues aussi par l’impôt sur le revenu. Cela amène-t-il un trouble quelconque, soit dans l’état social, soit dans la classe des possesseurs de ces fortunes ? Pourquoi en serait-il autrement en France ? La richesse aurait-elle, chez nous une origine honteuse ? On prétend qu’en cas de révolution, ce serait une indication qui faciliterait les expropriations, comme si les révolutionnaires s’étaient jamais arrêtés devant le chiffre inconnu de la fortune, lorsque la fantaisie malheureuse les prend de procéder ainsi à une lessive sociale, amenée, du reste, généralement par une trop grande inégalité dans la répartition des biens.