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de commun avec le revenu des taillables et corvéables à merci. Le revenu était bien le prétexte ; on le supposait du moins ; mais, par suite de l’abus le plus monstrueux, ou de la fausse application de ce principe qui est excellent, on ne l’invoquait qu’au détriment du travailleur, au profit de la richesse réelle et du gros revenu. Aussi, en 1788, un grand nombre de provinces inséraient dans leurs cahiers de doléances, à l’article « Finances » le vœu suivant : « Un impôt unique et un seul rôle : l’impôt à répartir sur tous les immeubles réels ou fictifs, y compris les domaines de Sa Majesté, sauf la quotité qui devra être répartie sur l’Industrie et sera fixée par les États Provinciaux ». (Article 13 des doléances de l’Assemblée des Notables de Salins).