TABLEAUX
indiquant l’application de diverses lois fiscales de la Suisse
Les tableaux ci-après, tirés de l’excellent ouvrage de M. de Cérenville, docteur en droit à Lausanne. (Les Impôts en Suisse, Lausanne, Corbaz, imprimeur, 1898, édité ensuite à Paris, par Chevalier, Maresq et Cie, rue Soufflot, n° 20) donneront une idée de la pensée qui a présidé, en Suisse, à l’élaboration des lois fiscales. On a voulu, évidemment, épargner la petite fortune et le travail. On a laissé aussi à chaque canton et à chaque ville la faculté de faire la répartition des charges leur incombant, suivant les intérêts, les convenances, les traditions de chaque population. Ce système a donné de meilleurs résultats que notre excessive centralisation qui, sous prétexte d’unité et d’indivisibilité, impose les mêmes règles et les mêmes prescriptions à des populations très différentes. Cet esprit de centralisation dû à la monarchie, appliqué déjà rigoureusement par Louis XIV, aggravé par la tyrannie jacobine de la Révolution, perfectionné encore par Napoléon, a apporté, sous nos différentes formes de gouvernement, république, royauté, em-
