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HISTOIRE DE RENNES.

et de la redevance elle s’ëlevAt à la propriété pour obtenir cette place qu’elle n’osait, encore réclaoser, et qui la mènerait un jopr à la liberté, et de la liberté bien comprise à la puissance ; mais dUe n’avait rien encore ; elle obéis*sait, et soufl&ait de toutes les diances de la fortune de ses maîtres. Tous ces cbangements de ponycîrs qu’elle avait snbis, ne s’étaient pas opérés sans de cruek décbirements pour die. Si le Tamqueur la décimait , le retour du propriétaire légitime ne lui pesait pas moins par les efforts qu’il fallait frire pour r^mrer ses pertes ; mais ces torCorà y sans qu’elle s’en doutât , étaient autant de pas qui la conduisaient au but , et la frisaient croître. Nous en aurons plus d’une preuve, poursuivons.

§ II.

f !Â. Après Salomon , le dernier roi breton, la puissance tomba tout naturellement aux mains des seigneurs conjurés qui Vavaient frit périr. Deux d’entre 4sux , et les plus notables sans doute, Pasquiten et Gurvant, que nous avons déjà nommés, se partagèrent sans obstacle une partie des états de leur victime, abandonnant le reste à leurs complices qui se firent indépendants comme eux. Charles*le4]bauTe renouvela ses prétentions fondées sur

  • le traité fait avec Erispoë, mais n’ayant pas d’armée pour

les appuyer en ce moment , il ne fut pas écouté. La discorde ne tarda pas à naître entre Pasquiten et Gurvant ; ce dernier qui comme nous l’avons dit, était comte de Rennes, et avait eu de plus dans son partage tonte la partie septentrionale de la péninsule , ainsi que le Cotentin , donné par Charles à Salomon , vit bientôt entrer Pasquiten à la tète d*une armée dans le territoire de Rennes. Abandonné d*une partie de ses troupes et ef-