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que de parer les nuits sereines
de nos feux scintillants et doux.

Quel insensé voudrait connaître
les énigmes de notre mystère ?
Serait-il satisfait si nous lui répondions
que nos mondes dorés sont de mornes déserts.

Nous avons appris des poètes
dont les chants atteignent les cieux
que nos sphères versent des rayons,
mais nous l’ignorerions sans eux.

À nous-mêmes mystérieuses,
nous ne voyons pas notre éclat.
Kalé est une sœur des astres.
A-t-elle des secrets, elle ne le sait pas.

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