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ASTER


Un héros ! Tel on me surnommait.
N’enviez pas trop mes couronnes.
Je n’aurais pas connu la volupté d’être homme
si je n’avais été parfois défait.

Combien les victoires sont lourdes !
Combien les triomphes amers !
Jamais un pleur pour rafraîchir sa joue !
Le même orgueil toujours impitoyable et fier !
Toujours la volonté roidie dans le désert !

Mais il n’est d’arc si fort tendu

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