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Amine & Zobéïde furent tirées de prison ; Amine eut depuis ce tems-là le privilége de tout faire, sans qu’on y trouvât à redire : il y a apparence qu’elle fut assez sensée pour en profiter. Pour Zobéïde, elle continua sans doute de vivre comme à son ordinaire, mais elle cessa de médire.

Ninette, après avoir donné ses premiers soins aux malheureux, ne s’occupa plus que du mariage des deux amans ; il fut célébré avec toute la magnificence possible. Ils vêcurent heureux, & eurent un grand nombre d’enfans, qui tous furent des prodiges d’esprit, parce qu’ils naquirent avec un penchant extrême à l’amour.


FIN.