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AUX GLACES POLAIRES
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ser à l’ancienne prairie vierge l’émeraude et son écrin. Un chanoine d’Ottawa prêta son humble jonc à Sa Grandeur, qui voulait bien étrenner ses pouvoirs par une confirmation solennelle, à l’église du Sacré-Cœur.

À Québec, Mgr  Joussard vit les premières assises de l’auguste assemblée. Puis, comme Mgr  Clut au concile du Vatican, l’ennui le prit de ses missions.


À Vancouver (Colombie britannique)
Le jour du sacre de Mgr  Joussard, coadjuteur de l’Athabaska

Il attendit cependant l’heure d’y jouir d’une consolation que lui avait promise la vieille et bonne cité française du Canada : la consolation d’assister à un triomphe du Sacré-Cœur. Les Oblats, qui, depuis le Père Durocher, avaient dirigé la paroisse Saint-Sauveur, très populeuse, et si Québecquoise, avaient fait s’épanouir dans sa splendeur la dévotion au Sacré-Cœur. Le Père Lelièvre, directeur des hommes et jeunes gens, prépara aux Pères du concile, invités pour le 21 septembre, une manifestation générale, simplement semblable à celles qui se sont renouvelées chaque premier vendredi du mois, depuis 1905 jusqu’à nos jours, sauf que, ce soir-là, les braves ouvriers, endimanchés, furent chercher les évêques dans des carrosses de gala, et que leur procession s’était déroulée dans les décors féeriques des rues du vieux Québec. L’église Saint-Sauveur déborda, jusqu’aux recoins de la place publique, de ces