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Et de rechef, quand c’est fini de l’apostat,
Ils s’accroupissent dans leur fête sépulcrale,
Blasphémant : qu’ils arracheront son dernier râle
À qui se dresserait pour un même attentat.
 
Mais dédaigneuse et se riant des forfaitures,
Sachant par tous les morts qu’en vain s’attaqueront
À son joug triomphal, qui leur courbe le front,
Les générations vivantes et futures,
 
Les bras levés en un grand geste qui bannit,
L’antique idole d’or, à la bouche narquoise,
Du mal enchantement de ses yeux de turquoise,
Eclaire son immense temple de granit.