Page:Duboscq - Le Pacifique et la rencontre des races, 1929.pdf/64

Cette page a été validée par deux contributeurs.

thies ; mais l’idéal qu’ils poursuivent n’est certainement pas facile à atteindre. Nous disons bien l’idéal, car il y a dans la recherche d’une unité de race chez les Anglo-Saxons des États-Unis autre chose que l’ambition, l’orgueil de constituer une nation homogène ; il y a un besoin d’unité morale, d’éthique propre, qui fait sinon pardonner, du moins comprendre la brusquerie et la maladresse des moyens.

À tendre vers cet idéal, — peut-être sous l’instinctive impulsion des destinées de leur pays, — l’esprit puritain de la majorité d’entre eux s’exalte et découvre une certaine mystique.

Enfin s’il est vrai que « les hommes ne communiquent que dans l’immatériel », le besoin d’unité morale que l’on constate chez les Anglo-Saxons des États-Unis, peut, dans ce qu’il a de spirituel et d’élevé, leur suggérer des procédés plus heureux et, grâce à cela, se trouver, un jour, satisfait.