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de se voir attribuer un siège à la Conférence de la Paix.

La presse chinoise exprimait le même espoir, mais annonçait en même temps que la Chine profiterait des assises internationales qui allaient s’ouvrir, pour exercer ses revendications à l’égard de tous les peuples, qu’ils aient été ses alliés ou ses ennemis.

Bien que surpris de cet avertissement inopportun, les grands Alliés attribuèrent à la Chine un siège à la Conférence, comme à tous les pays qui s’étaient tournés de leur côté pendant la guerre.

C’est alors qu’en avril 1919, au cours de la Conférence, la délégation chinoise soumit à celle-ci un certain nombre de questions à résoudre, outre les fameuses revendications touchant la restitution directe à la Chine des droits allemands au Chan-Toung[1].

Le mémoire qui contenait l’exposé de ces questions s’ouvrait sur l’Introduction suivante dont le ton est à remarquer :

  1. Voir dans l’Évolution de la Chine : l’affaire du Chan-Toung, pp. 80 et suiv.