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chement nécessaire des effets aux causes.

Sans doute devons-nous nous résigner à ne comprendre qu’en partie les Orientaux, à ignorer beaucoup de leurs sentiments et de leurs penchants. Le principal écueil à éviter lorsqu’on étudie l’Orient est, pensons-nous, d’en juger les hommes et les choses à l’échelle des hommes et des choses de l’Europe, de comparer les valeurs de notre civilisation occidentale à celles de la civilisation orientale. D’une certaine conception de la vie chez les peuples d’Orient découlent des croyances, des mœurs, des actes qui ne sont pas, qui ne peuvent pas être les mêmes que les croyances, les mœurs et les actes que commande la conception de la vie chez les peuples d’Occident. Mais, cela dit, nous croyons que si déconcertants que soient pour nos cerveaux précis les faits et gestes des Chinois principalement durant ce premier quart du xxe siècle, si malaisé qu’il soit d’en saisir, ainsi que nous l’avons écrit dans un précédent ouvrage[1], les directives du moment, si

  1. L’Évolution de la Chine, Bossard, édit., 1921.