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que le bénévole fournisseur de produits fabriqués et d’idées neuves, tout en faisant emplette de matières rares et de concepts sages, où sa philosophie trouvera encore à glaner.

Cependant ce petit livre ne se présente point comme une pédante leçon. Le lecteur la tirera lui-même du rapide récit de ces conjonctures intellectuelles et sociales. Ce n’est point la méthode française que d’alourdir les succès de gloses. Elle laisse faire au temps. Les actes ont leur éloquence et leur simple philosophie. Dans cette vive description des manifestations de l’âme chinoise, des hésitations européennes, et jusque dans la souplesse de la politique russe nouvelle, on trouvera moins les réflexions indiscrètes de l’écrivain que l’invite latente à comprendre une autre éthique, à ne pas juger la Chine en Occidental invétéré.

Jacques Ancel.