chinoise s’allume au foyer chinois ; en France nombre de « Jeunes Chinois » viennent puiser l’instruction occidentale, qui leur donnera des instruments d’émancipation ou des armes d’indépendance. Le mouvement national chinois peut être ou ne pas être xénophobe selon les dispositions des étrangers à son égard. C’est une attitude trop puérile que traiter les nouveaux lettrés, qui ont pris leurs grades dans les Universités européennes, comme on négociait jadis avec les vieux mandarins, insensibles aux sentiments populaires. M. André Duboscq nous apprend que, face à l’Europe, à l’Amérique des missions, des Settlements et des ambassades, il y a désormais une extrême Asie, dont les foules creusent, observent, réagissent. Le vieux système n’a plus de prises sur 400 millions d’hommes, dont l’élite pense. L’Europe maintiendra son prestige si elle comprend que l’ère de l’exploitation est close, si elle consent à n’être
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