térielle, mais à remplacer des principes par d’autres, à y habituer des multitudes et à les leur faire adopter.
Celles-ci, à vrai dire, ne s’inquiètent guère de la transition et passeraient des anciens aux nouveaux sans s’étonner outre mesure du changement. Le fatalisme règne parmi elles et rien certainement ne leur semblerait un jour plus naturel que l’aboutissement quel qu’il soit des vicissitudes d’à présent. Que l’union sorte de la discorde, l’unité du morcellement, le calme de l’agitation, l’histoire millénaire de la Chine est là pour leur rappeler que ce ne sera pas un fait isolé et nouveau ; que quinze ans de confusion et plus encore sont insignifiants pour un pays qui a derrière lui des décades de siècles pendant lesquels il a traversé de bien plus longues périodes d’instabilité. Aussi ne s’émeuvent-elles pas de ce qui se passe et conservent-elles au milieu des pires aventures militaires, comme au milieu des typhons et des cyclones de leur climat, une sérénité qui peut surprendre des Européens.
Cependant nombre d’étrangers se refusent