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entraves, de vivre indépendants et avant tout d’éviter de perdre des territoires ou des libertés.

Après le soulèvement des Boxeurs et sa répression par les étrangers, le gouvernement chinois entreprit la réforme de l’enseignement. Un édit impérial de 1902 créa des écoles primaires, moyennes et supérieures. Une Université installée à Pékin comporte sept Facultés : lettres, sciences, droit, médecine, agronomie, industrie et commerce. D’autres Universités sont créées en province dans de grandes villes comme Nankin, Hankéou, Canton, etc. L’enseignement des langues étrangères est prévu à partir des écoles moyennes. En outre, des écoles normales préparent des professeurs pour toutes les branches de l’enseignement. En 1905, le système des examens littéraires est aboli. Dès 1907, on comptait 37 000 écoles et 1 013 000 élèves sur toute l’étendue de l’Empire.

Aussitôt après l’établissement du régime républicain, une conférence tenue à Pékin en juillet-août 1912 établit les nouveaux principes d’éducation. Trois directions sont ajoutées au Ministère de l’éducation : celle de l’enseignement général, celle de l’enseignement technique et celle de l’enseignement social. Les ministères des communications, de la guerre et de la marine entretiennent des écoles spéciales. Enfin, l’on ouvre des bibliothèques