viennent les premiers essais de réforme constitutionnelle. En 1908, Yuan Che Kaï persuade Tseu Hi d’instituer des Conseils provinciaux élus, première ébauche d’une représentation populaire.
« Malheureusement, écrit M. Grousset, ces concessions venaient trop tard. Faites dix ans plus tôt, elles auraient rallié à la dynastie mandchoue tous les réformistes. Maintenant les intellectuels élevés au Japon, à Chang-Haï, à Hong-Kong ou à Singapour et qui de l’étranger dirigeaient le mouvement libéral, ne s’en contentaient plus. De loyaliste qu’elle était encore en 1898, l’opposition était devenue antidynastique[1] ».
Un des hommes qui, au Japon, la représentait le mieux, c’est-à-dire qui dirigeait contre la dynastie la campagne de presse la plus ardente, qui allait même jusqu’à réclamer pour la Chine le régime républicain, s’appelait Sun Yat Sen.
- ↑ René Grousset, Op. cit., p. 381.