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1o Les Sse Chou ou Quatre Livres : le Ta Hio ou Grande Étude, contient la pensée de Confucius sut l’Altruisme ; le Tchoung Young ou le Juste Milieu ; le Louen Yu, conversations entre Confucius et ses disciples ; le Meng Tseu, livre attribué au philosophe du même nom (Mencius 372-289 av. J.-C) ;

2o Le Yi-Li, Livre des Cérémonies et le Tcheou Li rituel des Tcheou ;

3o Le Hiao King, Livre de la Piété filiale ;

4o Les anciens commentaires du Tch’ouen Ts’ieou ;

5o Le dictionnaire Eul Ya.

Aux Classiques s’ajoutaient les préceptes de Mo- tseu qui sous forme d’enseignement direct comme des sermons, constituent un volumineux recueil, puis le Tao Te King, Livre de la Voie de Lao-Tseu et le Che-Ki, annales historiques de Sseu Ma Tsien.

Enfin, la calligraphie comptait pour beaucoup dans l’appréciation des compositions des candidats.

(Les Classiques ont engendré une formidable littérature de critique et d’exégèse. Des écoles d’interprètes se sont formées qui comptent nombre de noms illustres. Au XIIe siècle, sous les Song, après une longue éclipse due à l’expansion du bouddhisme, Tchou-Hi (1129-1200) fit renaître un néo- confuciisme, puis sous les Ming, Wang Yang Ming (1472-1528), donnera du confuciisme une interprétation hétérodoxe).