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plète de l’âme chinoise, lorsque pour les raisons que nous avons dites, cette âme a été effleurée par un sentiment qu’elle ne connaissait pas, émue par l’acquis d’une notion nouvelle, nous nous demandons si l’art n’en a pas subi le contre-coup.

Pour répondre à cette question, il convient de commencer par choisir l’art qui permet de le faire avec le maximum d’exactitude. Cet art est incontestablement la peinture qui est le suprême art chinois et celui qu’étudient ou qu’exercent le plus volontiers les Jeunes Chinois à l’étranger. La sculpture sur pierre qui dans les temps anciens s’éleva en Chine à un si haut degré de puissance est complètement délaissée, de même que les bronzes qui atteignirent jadis à une si grande perfection.

L’architecture, si noble qu’elle soit dans les palais et les temples, cause une impression de monotonie qui provient de l’usage uniforme d’un même type de construction imposé aux bâtiments publics et privés et qui a persisté à travers toutes les périodes de l’histoire de la Chine.

La musique est un domaine trop spécial et réservé encore à trop peu de connaisseurs occidentaux pour qu’il soit question pour nous d’en faire ici l’objet de nos observations.

Les arts mineurs tels que la poterie, l’émaillerie,