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L’ÉLITE ET L’ART


L’art chinois n’est pas seulement, suivant la formule d’Émile Hovelaque « Un des plus hauts sommets de l’art humain, il est aussi l’expression complète de l’âme de la Chine. »[1] Deux affirmations auxquelles nous souscrivons entièrement et auxquelles nous devions arriver dans cette étude de la transformation de l’élite chinoise. Non pas que nous prétendions que l’art chinois se soit transformé juste après l’empire ou qu’il ait subi l’influence des réformes préconisées dès avant la chute de celui-ci ; mais si l’art est vraiment l’expression com-

  1. Émile Hovelaque, La Chine, p. 166 (Flammarion).