fou, le Tinki, le Oualou, le Koré, le Toumbé, ces quatre derniers dans le pays de Kono.
Dans le pays de Kissi deux rivières, le Faliko et le Timbi, coulent parallèlement vers le nord et se rencontrent bientôt à Laya où elles n’ont plus qu’un même lit.
Dès lors elles s’appellent le Niger ou Dialiba, le fleuve des griots (Diali, griot ; Bà, fleuve). Tous les griots (chanteurs, bardes, troubadours), que l’on rencontre au Soudan, en Guinée et au Sénégal se disent, en effet, originaires des régions du Niger, comprises entre ses sources et Kouroussa, c’est-à-dire des pays de Kouranko, Sangaran, Soulima Baleya et Oulada.
La principale des deux rivières est le Timbi, considéré par les indigènes comme le « père du Dialiba ».
Le Timbi naît dans un petit col à l’est du mont Kokonante et non au pied du mont Darou, situé à dix kilomètres.