une forme intéressante à relever car elle est bien inattendue, étant très semblable à ce que nous appelons aujourd’hui « l’opinion publique ». On va voir que les rois songhoïs s’en montrent singulièrement soucieux :
« Le roi Askia Moussa, raconte le Tarik, ayant été défait
dans les pays du lac Tchad et obligé de fuir avec son armée
disait à son généralissime : Malgré toute la peine que
les causeries derrière sankoré.
j’éprouve de cet échec, il m’est moins pénible à supporter
que les propos qui se tiendront à Tombouctou quand arrivera
la nouvelle de mon désastre. Les agitateurs se réuniront
derrière la mosquée de Sankoré et diront : « N’avez-vous
pas entendu, jeunes gens, parler de ce qui est
arrivé au Kanta ? — Qu’est-il donc arrivé ? — Le roi s’est