parts : du Désert, du Maroc aussi bien que du vaste Soudan. Il en venait de Dienné et des’centres intellectuels secondaires comme Tindirmah, Dia, Sa, Korienzé, etc., qui préparaient aux fortes études de Tombouctou. Les fils des rois songhoïs quittaient leur palais de Gaô et les fils des chefs touaregs abandonnaient les grandes tentes pour achever leur éducation à l’Université de Sankoré. Le Tarik rapporte ce trait curieux :
« Un Askia, Mohaman Bankouri, se disposait à aller disputer
avec une armée le pouvoir suprême au souverain proclamé
à Gaô. S’étant arrêté à Tombouctou et ayant causé avec le
grand cadi, il pria celui-ci d’écrire à son rival qu’il renonçait
au trône pour rester dans la cité des livres et se faire étudiant.
» À côté des princes et des fils de famille venaient aussi
beaucoup de pauvres hères avides de savoir. Ceux-là étaient