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AVENTURE QUATRIÈME.

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Le Cheval pêché à la ligne.

Le lendemain, Paramarta et ses disciples, voulant continuer leur route, se levèrent de grand matin, et se mirent en marche au chant du coq, pour profiter de la fraîcheur. Cependant, comme le vieux gourou ne pouvait pas aller vite, ils se trouvèrent surpris par la chaleur du soleil avant d’avoir fait un cahdam[1] de chemin : dans la crainte de se trouver exposés de nouveau aux accidens de la veille, ils s’arrêtèrent à l’ombre de quelques arbres voisins de la route, pour s’y reposer jusqu’à ce que le vent frais de l’après-midi s’élevât, et leur permît de continuer leur chemin sans danger. S’étant assis sous ces arbres, le disciple Idiot se sépara des autres pour aller se laver les pieds[2] auprès d’un étang voisin.

  1. Espace d’environ trois lieues.
  2. Façon honnête de s’exprimer parmi les Indiens, pour