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QUATRIÈME TANTRA.

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Après que Vichnou-Sarma eut fini le récit des apologues qu’on vient de rapporter, ses élèves, qui lui avaient prêté l’oreille avec la plus grande attention, sentirent leur admiration s’accroître de plus en plus à la vue de l’esprit de sagesse que faisait paraître leur précepteur dans le choix des exemples qu’il leur racontait pour les instruire d’une manière tout-à-la-fois utile et agréable. Ils lui renouvelèrent donc les protestations de leur sincère reconnaissance, l’assurèrent qu’ils n’oublieraient jamais les peines qu’il avait prises pour leur donner une bonne éducation, et le service important qu’il leur avait rendu en réformant leur esprit et leurs manières : Jusqu’ici, lui dirent-ils, notre esprit avait été enveloppé dans d’épaisses ténèbres, il était réservé à vous seul de dissiper les nuages qui l’environnaient et de l’éclairer d’une vive lumière. Désormais nous vous regarderons comme notre bienfaiteur, notre maître et notre gourou, et nous vous rendrons les hommages et les hon-