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mens que j’ai été à portée d’obtenir sur ce sujet, j’ai tout lieu de croire qu’il n’en fut que le compilateur. J’ai reconnu le fond de ces contes dans des pays où ni le nom ni les écrits du P. Beschie n’étaient jamais parvenus, et je ne fais aucun doute qu’ils ne soient réellement d’origine indienne, au moins quant au fond, quoique ce ne soit en effet qu’une satire fine contre les brahmes.

Les trois derniers contes, connus de tous les Indiens, sont regardés comme se rapportant à des événemens réels, qu’on a mis sous cette forme afin d’en mieux perpétuer le souvenir.

J’ai traduit les huit premiers sur l’original tamoul compilé par le P. Beschie, qui a écrit son petit recueil dans un style et sous une forme tout-à-fait indiens ; j’ai également respecté la diction de l’original, que j’ai suivi d’aussi près qu’il m’a été possible.

La lecture de ces contes fera connaître la manière de narrer des Indiens dans le