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gues et contes qui ont cours dans le pays ; quelques-unes des fables que l’on trouvera ici, sont connues en Europe depuis long-temps, quoique sous une forme très-imparfaite. Elles furent traduites en substance par Pétis de la Croix sur la copie persanne ; mais on verra que le plus grand nombre de celles dont nous donnons la traduction ne se trouve pas dans l’ouvrage de cet auteur, et que celles qu’on lit dans son recueil, y sont dans un état mutilé et imparfait, et dans un style bien différent de celui de l’original. Le choix que nous publions a été extrait sur trois copies différentes, écrites l’une en tamoul, l’autre en télougou, et la troisième en cannada, sous le titre de Pantcha-Tantra, qui signifie les cinq ruses. Nous avons tiré de cet ouvrage tous les apologues qui peuvent intéresser un lecteur européen ; et nous en avons omis plusieurs autres, dont le sens et la morale ne pouvaient être entendus que par le très-petit nombre de personnes versées dans les usages et les coutumes