la une nuit à la rosée, puis donnez-la à boire à la malade. Les femmes enceintes doivent se donner de garde d’user de cette recette, crainte d’accident.
Quand le malade ne peut dormir, prenez une once de bon thé en poudre ; mettez une once de pé kiang tsan que vous réduirez aussi en poudre. Mettez-les ensemble dans une petite tasse d’eau chaude. Quand le malade est prêt à dormir, versez dans ce breuvage encore un peu d’eau chaude, et donnez-le lui à boire.
Elle est douce au goût : elle est d’une qualité froide, elle a quelque malignité. Elle a la vertu de guérir la toux, et l’asthme. Elle fait sortir les phlegmes : étant broyée, on s’en sert pour laver les habits : elle en ôte l’huile et les autres taches. Ceci est tiré de Ché tchin.
Quand le malade tousse, prenez du thé et du pe ho en égale quantité ; réduisez-les en poudre, faites-en de petites pilules, et donnez-en dix-sept à chaque prise avec de l’eau récemment puisée.
Prenez[1] un peu d’eau, où on a lavé de cette espèce de riz qu’on appelle no mi. Broyez dedans la graine de thé. Distillez cette eau goutte à goutte dans les narines, et avertissez le malade de la faire entrer par l’aspiration, en retirant son haleine : ensuite faites-lui prendre avec les dents un tube de bambou, et vous verrez dans un instant les phlegmes lui sortir de la bouche comme des filets ; et après deux ou trois prises semblables, la source de la maladie sera dissipée.
Prenez des fourmis blanches, séchées, de la plus grande espèce, avec de
- ↑ Cette recette est commune aux enfants et aux personnes plus âgées.