ce qu’il n’en reste que sept parties de dix. Donnez ce remède ainsi préparé tout chaud au malade, réitérant chaque jour la même prise. Sou tong po, après avoir trouvé ce remède, avait coutume de dire qu’il était divin et admirable.
Prenez du gin seng, et faites-le sécher au feu : plus, du hoang ki[1], qu’on aura cuit dans de l’eau salée, jusqu’à ce qu’il devienne tout sec. Broyez l’un et l’autre, et réduisez-le en poudre ; puis prenez une rave rouge, coupez-la en quatre tranches : prenez chaque tranche l’une après l’autre, et faites-les cuire dans deux onces de miel, jusqu’à parfaite sècheresse ; faites-les frire une seconde fois sans les laisser brûler. Recommencez cette opération jusqu’à ce que le miel soit entièrement consumé. A chaque fois on donne une tranche de cette rave préparée de la sorte au malade, qu’on lui fait avaler avec un peu de bouillon ou d’eau salée.
Prenez du gin seng en poudre, et délayez-le dans un blanc d’œuf : il en faut donner trois ou quatre prises par jour, et une once à chaque prise.
Tchin dans les remèdes pour l'hydropisie qu’il a reçus de père en fils par tradition, ordonne qu’on prenne une once de gin seng, deux onces de fen tsao[2] ; plus une demie drachme de cervelle de cochon, qu’on fasse infuser dans du fiel du même animal, et qu’on pulvérise après l’avoir rôtie. Il fait de tout cela des pilules de la grosseur d’une noix avec du miel. Il en donne une à chaque prise dans de l’eau froide.
Prenez deux drachmes de gin seng, du hing hoang[3], cinq drachmes ; pulvérisez le tout ; prenez ensuite des bouts de branches de palmiers, que vous cueillerez le cinquième jour de la cinquième lune, et que vous pilerez bien. Faites de tout cela des pilules de la grosseur d’un petit