Quand les reins sont tellement attaqués, que le visage en devient livide, et que le froid saisit les jambes et les pieds, le mal est très dangereux ; cependant, si le pouls se trouve alors être profond, glissant, et tient en même temps du trémuleux long, le mal n’est pas incurable ; mais si le pouls se trouve alors lent et fort, il y a bien peu d’espérance.
1° A quelque bras, et à quelque endroit qu’on tâte le pouls, il faut faire attention à la saison.
2° Le pouls d’une personne en santé, a du moins quarante-cinq battements consécutifs, sans interruption considérable.
3° Quand sous les doigts on sent le pouls trémuleux long, ou précipité, ou regorgeant, ou trémuleux court, on peut juger en général qu’il y a excès de chaleur et ventosités.
4° Quand subitement et comme à la dérobée le pouls devient profond et délié, la cause du mal est le froid, et il attaque les esprits.
5° Quand on trouve que le pouls imite le mouvement d’une eau qui tombe goutte à goutte par quelque fente, ou bien le mouvement du bec d’un oiseau qui picote quelque chose, il faut juger le mal incurable.
1° Si après quarante-cinq battements convenables, il change ou cesse, mais peu de temps, ce n’est pas chose fort dangereuse.
2° Quand après trente-un battements il se plonge, pour ainsi parler, et tarde notablement à revenir comme auparavant : si c’est au printemps que cela se trouve, le malade mourra l’été suivant. J’en dis autant, à proportion, des autres saisons.
1° Si l’on y trouve cinquante battements convenables, ou du moins signe de quarante-cinq, sans interruption notable, le foie est sain.
2° Si après vingt-six battements convenables, il se plonge et devient profond, sans cependant tarder à revenir tel qu’il doit être, c’est chaleur excessive et ventosités dans le foie.
3° Si après vingt-neuf battements convenables, il devient aigre, sæ,