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pouls de la fin des quatre saisons, autrement dit le pouls de l’estomac, qui répond à la terre, la maladie communément n’est pas dangereuse, et se guérit assez souvent sans remèdes.

Ici l’on dit, qu’au printemps avoir le pouls de l’estomac, cela est mortel. Comment ces deux choses s’accordent-elles ? Le voici. Par exemple, quand dans le printemps le pouls du foie est en même temps lent et trémuleux, ouan et hien, quoiqu’il ait la lenteur ouan, propre du pouls de l’estomac ; s’il conserve la trémulation qui lui est propre, l’altération n’est pas grande ; mais s’il venait à perdre la trémulation, et qu’il n’eût plus que la lenteur propre du pouls de l’estomac qui répond à la terre, le mal alors serait dangereux.

La terre, quand elle domine, engendre le métal. Or le métal détruit le bois qui répond au foie et au printemps. Voilà la solution de la difficulté proposée, et le sens de l’endroit, où le texte dit : Quand le mari et la femme ne se tiennent pas dans l’ordre, etc. Appliquez cela aux pouls propres des autres.


VOICI UNE TABLE DES CINQ ÉLÉMENTS
DONT ON PARLE.


NOTES.

S’agit-il des saisons de l’année ? Les Chinois font répondre le printemps, du moins les deux premiers mois, au bois ; les deux premiers mois de l’été