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TCHING POEI chante, et dit tout ce qu’il fera pour Tching yng.


TCHING YNG.


Qu’ai-je donc fait qui mérite la centième partie des faveurs que me promet mon jeune seigneur ? (Il chante, et exalte tant de bienfaits.)


OUEI FONG.


Tching yng, Tching poei, mettez-vous tous deux à genoux pour entendre l’ordre du roi.

Tou ngan cou a fait mourir injustement plusieurs de mes bons sujets, il a brouillé mon État de toutes les manières ; il a fait massacrer toute la maison de Tchao tun, qui était innocente. Ce ne sont pas là des crimes que le Ciel oublie. Par bonheur l’Orphelin de cette maison s’est acquis beaucoup de gloire ; il a fait couper la tête au traître Tou ngan cou : je veux qu’il s’appelle désormais Tchao vou ; que son grand-père et son père soient mis au nombre des Grands du royaume ; que Han koué soit fait généralissime. Je donne à Tching yng une belle et grande terre en propre ; qu’on élevé au vieux Kong lun un magnifique tombeau, que tout le royaume se renouvelle, et exalte sans cesse la vertu du roi. (Tching poei chante, et remercie le roi, en répétant l’un après l’autre tous les bienfaits qu’on vient de recevoir de sa part.)