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SCÈNE III.
TCHING POEI, qui passe pour le fils de Tching yng, et qui est le fils adoptif de Tou ngan cou.
Je suis Tching poei ; mon père de ce côté-ci, c’est Tching yng. Je suis Tou tching ; mon père de ce côté-là, c’est Tou ngan cou. Le matin je m’exerce aux armes, et le soir aux lettres. Je reviens du camp, et je vais voir mon père de ce côté-ci. (Il chante en jeune homme qui est content de son sort.)
SCÈNE IV.
TCHING YNG, seul.
Ouvrons un peu ce rouleau. Hélas ! combien de braves gens sont morts pour la famille de Tchao : il m’en a coûté mon fils. Tout cela se voit dans ces peintures.
SCÈNE V.
TCHING POEI, suite.
Qu’on prenne mon cheval ; où est mon père ?
UN SOLDAT.
Il est dans la bibliothèque avec un livre à la main.
TCHING POEI.
Qu’on l’avertisse que je suis ici.
LE SOLDAT.
Tching poei est de retour.
TCHING YNG.
Qu’on le fasse entrer.
LE SOLDAT.
Entrez.