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TOU NGAN COU.


Vous êtes mon homme de confiance ; venez demeurer dans mon palais, vous y serez traité honorablement, vous y élèverez votre fils : quand il sera un peu plus grand, vous lui apprendrez les lettres, et vous me le donnerez pour que je lui apprenne la guerre. J’ai bientôt cinquante ans ; je suis sans héritier : j’adopte votre fils, et j’ai dessein de lui remettre ma charge, dès qu’il sera en âge de la posséder : qu’en dites-vous ?


TCHING YNG.


Je vous en fais, seigneur, un million de remerciements ; je n’étais pas digne de tant d’honneur.


TOU NGAN COU.


La faveur où était Tchao tun m’avait mis de mauvaise humeur ; présentement que toute cette maison est éteinte, je n’ai plus rien à appréhender.